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Grognent les profondeurs

et sonne l'heure

 

 

 

Pas à pas à petit pas j'ai presque pas pensé à ça.

 

La passerelle qui porte mes pas et qui me pousse à aller par là,

 

les précipices qui pleurent sous moi et qui gémissent mille effrois.

 

Et si j'ai peur de perdre toi et si je tremble et si j'ai froid,,

 

c'est qu'la pendule qui traînait là s'est emballée, quel cinéma !

 

En ces instant qu'on ne retient pas, qu'on voit passer par devers soi,

 

y'a des parfums qui s'évaporent, des partitions silence de mort.

 

La nostalgie des sémaphores, cargos qui cherchent un autre port,

 

et cette pendule qui tourne encore, et ces marins qui changent de bord,

 

et cette pendule nous jette un sort au fond du puits des désaccords.

 

Tic tac terrible, l'instant se tord, perdre le sens perdre le nord..

 

Chercher alors une tendre mort, une douce aurore criant encore.

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